Incendie de Notre-Dame de Paris : deux ans après, la maquette BIM s’invite enfin !

2 ans pile. Certes le risque de contamination aux particules de plomb était tel que le chantier de Notre-Dame de Paris a dû être stoppé et oui, l’épidémie de Covid n’a rien arrangé, mais tout de même deux ans que la reconstruction du monument prend du retard. La donne semble pourtant changer.
Début avril, l’Etablissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris et Autodesk France, fournisseur de solutions logiciels, ont annoncé la signature d’un mécénat technologique et de compétences pour permettre aux acteurs du chantier de bénéficier en temps réel d’une base de données 3D. En d’autres termes, d’avoir accès à la maquette BIM.
Le projet n’est pas nouveau. En juin 2019 déjà, une convention de partenariat tripartite avait été signée entre le groupement des entreprises de restauration de Monuments historiques GMH, Autodesk et AGP, entreprise spécialisée dans les relevés 3D des monuments historiques. A l’époque, l’objectif était de finaliser la maquette de l’édifice à la fin 2019. Un travail de scan 3D, qui s’est avéré fastidieux après l’incendie, dont le but était de reproduire les éléments (supports de moulage par exemple) disparus et de permettre un réaménagement des abords de la cathédrale pour l’accueil des visiteurs.
Il ne reste plus qu’à prier pour que l’’utilisation de la maquette BIM permette de respecter l’ambitieuse deadline imposée par le président de la République : 5 ans pour reconstruire Notre-Dame.