G-ON Life : de la qualité de l’air intérieur à un accompagnement pour le confort des occupants

Depuis l’épidémie de Covid, on n’aura jamais autant parlé de la qualité de l’air intérieur dans les bâtiments recevant du public. Pour rappel, la réglementation s’était déjà renforcée dès 2018 avec un échelonnement des mesures dans les établissements scolaires jusqu’en 2023. Mais quid du tertiaire et des entreprises ? G-ON, jeune société experte en ingénierie, avec la certification WELL, s’est penchée sur le sujet.
Accompagner les gestionnaires de bâtiment dans la surveillance de la qualité de l’air intérieur, c’est ce que propose G-ON, start-up créée en 2016 et spécialisée dans l’accompagnement en certification environnementale. Le principe est simple : après un diagnostic sur terrain, G-ON propose un monitoring du bâtiment qui peut déboucher sur de la formation auprès des occupants. « Nous nous nous assurons au préalable de savoir où placer les capteurs, avec quel système nous allons les raccorder (ethernet, Wifi, 4G, IoT, etc.) pour ensuite déterminer quelle interface de visualisation sera la plus pertinente pour les utilisateurs », explique Florian Biamba, responsable développement chez G-ON Life. Selon lui, ce marché est « en plein boom » : « Le monitoring est différent de la mesure, qui est ponctuelle. Il donne une tendance annuelle et permet de réagir sur le long terme et de changer les réflexes de base ». G-ON en est persuadé, les entreprises se sentent démunies sur le sujet de la surveillance de la qualité de l’air intérieur alors qu’avec la crise sanitaire actuelle, la problématique est devenue incontournable en entreprise.
Well, une certification dédiée
HQE, BBC ou encore NF habitat, les labels et certifications existent depuis de nombreuses années dans le monde du bâtiment. À chaque fois, la santé des occupants est étroitement liée aux modes de construction. Pour se différencier sur le marché français, des clients sollicitent sur leurs projets une certification américaine : le WELL Building Standard. Uniquement basée sur la santé et le confort des usagers, elle est divisée en 7 critères : la qualité de l’air intérieur, l’eau, la lumière, le fitness, les espaces de restauration, l’esprit des lieux et le confort en général (acoustique, température, ergonomie, etc.). G-ON revêt alors, soit le rôle de conseiller, soit celui de « Performance Testing Organization » afin de vérifier les niveaux de qualité d’air et de confort atteints. « L’homme passe environ 90% de son temps dans un environnement intérieur, dont une bonne partie au travail. On sait tous aujourd’hui qu’un air confiné augmente le risque de propagation du virus. Le confinement de l’air fait également augmenter le taux de dioxyde de carbone, ce qui par exemple peut donner des maux de tête ou effets de somnolence aux occupants et ainsi réduire leur productivité d’où l’intérêt de s’en préoccuper », conclut le responsable développement.
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